Congrès des maires des Alpes de Haute Provence

Le mardi 17 octobre s’est tenu le congrès des maires des Alpes de Haute Provence à Forcalquier. Le traditionnel salon des professionnels se déroulait en parallèle du congrès.

L’après-midi, un dialogue entre les maitres et les parlementaires était prévu, en présence du préfet.

Léo Walter a pu assister en partie à ce temps d’échange qu’il a cependant dû écourter pour aller prendre le TGV pour Paris ou une loooooongue soirée parlementaire l’attendait. En tant que chef de file des discussions budgétaires enseignement scolaire, il était tenu d’être présent pour intervenir sur plus d’une vingtaine de sujets sur lesquels il s’était engagé.

Vous pouvez retrouver ici les débats de cette soirée parlementaire https://youtu.be/VZ8x7elyvoQ 

Léo Walter s’est engagé à répondre par écrit à l’ensemble des questions abordées par l’assemblée des maires : photovoltaïque, loi NOTRe, souveraineté des communes, obligations légales, transfert de compétence eau et assainissement, loi ZAN, etc.

Nous publierons son courrier aux maires dans cet article dès qu’il aura été adressé à l’ensemble des communes des Alpes de Haute Provence.

Lors d’une de ses interventions, Monsieur le sénateur Jean Yves Roux a pointé le soi-disant manque d’engagement des députés lors du vote sur le transfert de la compétence eau, lors de la niche LIOT, au mois de juin dernier. Étant déjà dans le car pour Aix TGV au moment de cette apostrophe, Léo Walter n’a pas pu répondre directement à cette mise en cause. Vous trouverez ci-dessous sa mise au point :

Je voudrais revenir sur les propos tenus par Monsieur le Sénateur Jean Yves Roux qui a mis en doute mon engagement sur la question du Transfert obligatoire des compétences « eau » et « assainissement » aux communautés de communes :

Cette PPL sénatoriale a été présentée par le groupe LIOT dans le cadre de sa niche parlementaire du 8 juin, en cinquième position.

Elle a été discutée en fin de troisième séance, à partir de 22h30. La discussion sur l’article 1er a commencé vers 23h45, après (comme toujours) les déclarations générales de chaque groupe, et après deux prises de paroles fort longues de la ministre Dominique Faure qui avait pour but évident d’empêcher le vote de l’article unique.

Les débats ont donc été levés à minuit (comme c’est toujours le cas pour les niches parlementaires), sans arriver au bout du texte, ce qui le rend inopérant étant donné qu’il n’a pu être voté.

Je tiens tout d’abord à vous dire que nous nous employons avec mon groupe au retour de cette PPL en hémicycle, en travaillant avec des députés d’autres groupes.

En général, je monte à Paris le lundi soir et rentre en circonscription le jeudi soir tard, afin de pouvoir assurer ma journée de permanence tournante (Forcalquier/Manosque/Barcelonnette/Sisteron) le vendredi. J’adapte cet emploi du temps en fonction du calendrier parlementaire : il arrive régulièrement que je prolonge ma présence à Paris, mais c’est au détriment du travail en circonscription.

Le 8 juin, j’étais bien entendu présent en hémicycle, mais il se trouve que j’avais une série de rendez-vous importants le vendredi 9 juin dès le matin. J’ai donc dû arbitrer sur ma présence pour la séance du soir : si j’y assistais, cela signifiait que je ne pouvais de retour dans le 04 que le vendredi après-midi – et donc que je devrais renoncer au programme prévu.

Après discussion à la mi-journée avec les chefs de file de mon groupe sur les textes LIOT, nous sommes arrivés à la conclusion que la PPL ne pourrait pas être étudiée, ou en tout cas pas en entier, ce qui a effectivement été le cas. J’ai donc siégé aussi longtemps que possible puis suis allé prendre mon train.

Pour un député, l’arbitrage entre présence à l’Assemblée (dans l’hémicycle, mais aussi en commission, en délégation, en groupe d’étude, en auditions… qui se tiennent en parallèle) et en circonscription est un dilemme permanent. C’est d’autant plus compliqué quand, comme c’est le cas pour moi, il faut 6 heures pour monter à Paris ou revenir en circonscription.

Il est donc vrai que je n’étais pas présent au moment des votes sur les amendements et sur l’article 1er, mais cela est sans incidence réelle.

L’argument de Jean-Yves Roux est donc assez spécieux (et il le sait). Je pense cependant qu’il visait avant tout mon homologue Christian Girard, dont l’assiduité à l’Assemblée est particulièrement légère (ceci est une litote). Vous pouvez le constater sur le site nosdeputes.fr, et la comparer avec la mienne (https://www.nosdeputes.fr/christian-girard   https://www.nosdeputes.fr/leo-walter ).