Mercredi 14 septembre, la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation reçoit en table ronde les syndicats d’enseignant·es du premier degré, à la demande des député·es du groupe LFI-NUPES.
Le diagnostic est partagé par tous : non, Monsieur le Ministre, la rentrée n’a pas « été bonne » !
Les constats sont également partagés (petite liste à la Prévert, bien entendu non exhaustive) : problèmes de recrutement, embauche massive de contractuel·les, manque de remplaçant·es mais aussi de formateurs·trices, réforme dramatique de la formation initiale…
… Recours insuffisant aux listes complémentaires, entrée dans le métier dans des conditions très difficiles, inéquité de traitement au long de la carrière, promesses d’augmentation loin du compte et ne concernant pas tout le monde, problèmes de mobilités…
… Il va être difficile pour #PapNdiaye de tenir son objectif de renforcer « l’attractivité » du métier.
Autre point d’alerte essentiel : l’état de l’école inclusive. Manque de places en IME ou en ITEP, AESH non reconnu·es et mal payé·es, heures non assurées. Il y a urgence !
Les deux lois proposées par les député·es #CACE de la NUPES cet été (liens vers les lois) répondent à nombre de ces préoccupations. Nous continuerons à porter le combat pour l’école publique, fondement de notre République.