La bagarre dans l'hémicycle
La réforme des retraites que le gouvernement veut faire passer en force est incompatible avec le projet de société humaniste que nous défendons. Faire travailler les français deux ans de plus au détriment de leur santé, leur épanouissement revient à leur confisquer les deux plus belles années de la retraite. Nous concevons cette période comme un nouvel âge de la vie, celui du temps disponible pour se consacrer à sa famille, ses amis, à la vie de la cité.
À l’Assemblée, nous nous sommes fermement opposés, à la fois au sein du groupe LFI mais également avec nos partenaires de la NUPES à ce projet de Loi du gouvernement. Nous avons bataillé article par article et amendement par amendement sans réussir à terminer l’étude du texte à cause de la procédure choisie par le gouvernement qui nous a obligés à débattre d’un sujet aussi important en un temps très restreint.Nous avons mis au grand jour les mensonges et approximations du gouvernement qui a fini par reconnaître ses impostures, les unes après les autres : pensions minimum de 1200 euros, inégalités femmes /hommes, étude d’impact de la loi bâclée et incomplète, augmentation du taux de chômage dans les années à venir, etc.
La balle est à présent dans les mains du Sénat.
Je serai dans la rue aux côtés des syndicats et de la société civile dès le 7 mars, à Digne comme à Paris.
Descendre dans la rue
D’aucuns pensent que la place d’un député n’est pas dans la rue, à rythmer les manifestations au son des tambours.
Je pense exactement le contraire: la place d’un député est justement là. Aux côtés des 90% d’actifs et 70% de français opposés à cette réforme des retraites. Et je continuerai donc à battre le pavé, avec ou sans tambour, à Manosque, à Digne ou à Paris pour dire NON, nous ne nous laisserons pas voler deux ans de vie !
Dès le 7 mars soyons des millions à répondre à l’appel des syndicats et à rejoindre leurs cortèges, unis et déterminés comme jamais !